Testez vos connaissances sur l’analphabétisme!

Cela dépend de ce qu’on entend par « analphabète ». Les derniers résultats d’une enquête de l’OCDE indiquent que : 4 % des Québécois ne savent pas lire du tout, 15 % ont d’énormes difficultés de compréhension, et 34 % ne sont à l’aise que devant des écrits simples et courts

Malheureusement, cette statistique est juste.

C'est faux. Les immigrants ne représentent 31 % des personnes analphabètes. Les deux autres tiers sont des Québécois « de souche ».

Le budget total du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur s'élevait à 19 milliards de dollars en 2018. À 27 millions, celui de l'alphabétisation en représente 0,0014 %.

L'analphabétisme prive l'économie du Québec de 4,9 milliards de dollars. Source: une étude de l'économiste Pierre Langlois réalisée pour le compte du Fonds de solidarité FTQ et de la Fondation pour l'alphabétisation.

Ce ne sont plus les personnes âgées que l'analphabétisme touche en majorité. Beaucoup d’adolescents du secondaire et encore plus de jeunes adultes ont d’énormes difficultés de lecture.

Pour être capable de lire l'heure sur une horloge, il faut d’abord savoir reconnaître la droite de la gauche, compter jusqu’à 60 et comprendre les fractions ¼, ½ et ¾.

25 % des Québécois sont très mal à l'aise devant le médecin. Leur vocabulaire est limité, ils ont du mal à s’exprimer.

70 % des Québécois en mauvaise santé ont des difficultés de lecture. Ces difficultés les retiennent de poser des questions, de bien s'informer sur leurs options de soins ou de s'assurer qu'ils prennent leurs médicaments correctement.

Les personnes analphabètes ont du mal à se repérer dans l'espace mais aussi dans le temps. La notion de jour de la semaine, d’heure, de mois est souvent floue dans leur esprit.

Dans de bonnes conditions, la lecture s’apprend à tout âge. Il suffit d’être bien décidé et de persévérer.

La motivation est pour beaucoup dans le temps requis pour apprendre à lire. Mais elle ne suffit pas. Il faut avoir de la détermination et de la patience, du temps à consacrer à ses cours, sans compter l'appui de son entourage. Dans ces conditions, on peut souvent y arriver en deux ou trois ans.

Effectivement. En général parce qu’ils ont gardé de très mauvais souvenirs de l’école. Ils redoutent un nouvel échec et la comparaison avec les autres.

L’expérience pédagogique formelle n’est pas une nécessité. Ce qui l’est, c’est une bonne connaissance du français, un cœur généreux et beaucoup de patience.

Absolument. La plupart des adultes ne savent pas comment aborder eux-mêmes le sujet et sont rassurés lorsqu'on le fait pour eux.

Toutes ces réponses!

Cette définition est celle de l’UNESCO. Les habiletés qu'elle décrit sont celles normalement acquises en quatrième année du primaire.

Pour rattraper l'Ontario, il manque au Québec 352 000 travailleurs aptes à comprendre des instructions détaillées. Ce qui représentait près de 8 % des Québécois sur le marché du travail en janvier 2018.

Parfois, mais pas nécessairement. Elles sont capables de lire et d'écrire à condition de recevoir le soutien requis pour développer leurs propres mécanismes d'apprentissage.

Les guides du Train des mots ont des ordinateurs à leur disposition pour enseigner les bases de l'informatique: comment envoyer un courriel, faire des exercices amusants, chercher de l'information, etc.