Vous vous demandez comment aborder le sujet avec une personne en difficulté? Sachez que beaucoup d’adultes analphabètes vous seront reconnaissants de le faire, car ils ne savent pas comment d’y prendre..
Allez-y d’une question sur un ton naturel :
« C’est un peu difficile à lire, peut-être? »,
« Y a-t-il des mots ici que vous trouvez difficile à lire?»,
« Avez-vous parfois des difficultés pour lire ou pour écrire? »,
« Quoi par exemple? »
En engageant la conversation, vous leur enlèverez souvent un grand poids.
Votre ouverture d’esprit et votre écoute sincère mettront votre interlocuteur en confiance. Dites-lui par exemple :
- que vous avez remarqué ses difficultés;
- que vous connaissez les obstacles qu’il affronte tous les jours;
- qu’il n’est pas le seul à buter sur les mots, que beaucoup de gens en font autant;
- qu’il n’a pas à se culpabiliser de cette situation (ce n’est pas de sa faute);
- que bien des gens apprennent à lire une fois adultes, qu’il peut le faire lui aussi;
- … et toute autre chose que votre cœur vous inspirera.
Le cas échéant, parlez-lui du Train des mots. Dites-lui que ce n’est pas une école et qu’il pourra apprendre à son rythme. Insistez sur le fait qu’il y recevra un accompagnement personnel et gratuit.
Aimerait-il que vous fassiez le premier contact avec le Train des mots? Préfère-t-il téléphoner lui-même? (819-993-6193, du mardi au vendredi). Alors notez pour lui, en gros caractères, le nom de la personne à rejoindre : France Gagnon.
Que vous soyez un proche, une voisine, un policier communautaire, un travailleur social ou une entrepreneure, vous pouvez aiguiller n’importe quel adulte vers le Train des mots. Cette personne doit habiter – ou pouvoir se rendre chaque semaine – à Magog, Austin, Bolton-Est, Eastman, Potton, Saint-Étienne-de-Bolton ou Stukely-Sud.